Publié dans Culture

Littérature - Le livre « Hiram-bavaka » de Rado voit enfin le jour 

Publié le mardi, 03 octobre 2023

Du sang neuf sur les écrits de Rado. Le seul et unique Georges Andriamanantena a eu 100 ans lundi dernier s’il était encore de ce monde. C’est un événement qui se doit d’être célébré aussi bien pour honorer sa mémoire que son héritage littéraire, mais également pour faire savoir à la future génération la grandeur de ses œuvres. Il était l’un des poètes et auteurs-compositeurs le plus célèbre à Madagascar. 

Dans le cadre du centenaire de la naissance de Rado, les fans, artistes ainsi que le ministère de la Communication et de la Culture (MCC) ont voulu graver cette mémorable date d’une pierre blanche à travers une grande célébration qui s’est tenue hier dans la salle Rado, au sein de la Bibliothèque Nationale de Madagascar, située à Anosy. L’évènement s’est déroulé sous le haut patronage de la ministre Lalatiana Rakotondrazafy. Afin d’honorer la mémoire de ce grand écrivain, le MCC, en présence de la famille de Rado, vient de publier officiellement l’œuvre intitulée « Hiram-bavaka ». Celle-ci contient les poèmes écrits et composés par Georges Andriamantena qui ont été ensuite devenus des paroles de chansons. Rappelons que Rado avait prévu de publier ce livre en 2008 mais malheureusement, il était décédé cette année-là. Ce n’est donc que 15 ans après que l’œuvre a été finalement imprimée et publiée. Et selon toujours les explications d’Andry Andriamanantena, le fils de Rado, son père aurait voulu publier « Hiram-bavaka » depuis 1993. 

Particulier

Aujourd’hui, grâce au soutien du ministère de tutelle, le livre « Hiram-bavaka » est édité après trente années d’attente. Le ministère de la Communication et de la Culture a pris en main l'intégralité de cette publication. « C’est avec un grand honneur et joie, que moi et l’équipe du ministère ont pu donner vie et publier une œuvre d’un grand écrivain tel que Rado. Lors de la cérémonie organisée à la Bibliothèque nationale au mois de mai dernier, j’ai consacré un moment pour parler de Rado. Ce que j’admire chez ce poète, c'est le fait qu'il a donné beaucoup d'amour autour de lui. C’était un homme de foi et un grand personnage littéraire. Il s'est consacré pour ce pays », a déclaré la ministre Lalatiana Rakotondrazafy lors de la cérémonie de présentation du livre. Les écrits cantiques « Aza avela hahalala », « Anao ihany no nindramiko » sont parmi ceux que les lecteurs trouveront dans ce livre qui compte 84 pages. Homme de lettres dans toute sa splendeur, Rado a toujours valorisé sa langue maternelle tout en s’affirmant comme un fervent défenseur de la culture malagasy. Raison pour laquelle la ministre a souligné que Rado est son écrivain préféré.

 

Si.R

Fil infos

  • Animaux sauvages saisis en Thaïlande - Œuvre des réseaux de trafiquants à Madagascar
  • ACTU-BREVES
  • JIRAMA - Ron Weiss, nouveau directeur général
  • Production d’énergies renouvelables - L’Etat encourage les investissements privés
  • Actu-brèves
  • Coopération Madagascar-Maroc - Une seconde visite du Roi Mohamed VI se précise
  • ACTU-BREVES
  • Lutte contre la famine et les fléaux climatiques - Le Président Rajoelina plaide pour une hausse des financements
  • Actu-brèves
  • Energie renouvelable - Le premier parc éolien de Madagascar opérationnel début 2025

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Vouée à l’échec ?
    Le pays est en plein chantier d’élaboration d’une nouvelle Stratégie nationale pour la lutte contre la corruption (et l’impunité), la SNLCC. Celle qui est en vigueur arrivera à son terme à la fin de l’année en cours après dix ans de mise en œuvre dans la bataille contre cette « ennemie » apparemment imbattable. Mise en selle en 2014, la SNLCC actuelle finira sa course incessamment. Mi-figue, mi-raisin, le bilan de la décennie de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption balance entre un échec et une réussite. Le Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) se trouve dans l’embarras pour traduire la situation exacte. Sahondra Rabenarivo, la présidente du CSI, déplore plus d’une fois l’existence de certains facteurs de blocage dans le processus normal de la lutte contre la corruption. Il existe un dysfonctionnement perçu comme un frein au bon déroulement du système de lutte contre la corruption.

A bout portant

AutoDiff